La réforme du lycée 2010

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    Nouvelle lubie de Sarkosy ?

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    Un des 255 candidats DLR


    Messages : 1
    Date d'inscription : 27/01/2010

    Nouvelle lubie de Sarkosy ? Empty Nouvelle lubie de Sarkosy ?

    Message  Un des 255 candidats DLR Jeu 28 Jan - 2:57

    Bonjour,

    Peut-être pensez-vous que le vilain Sarkosy veut supprimer l'histoire-géographie parce qu'il est de "droite" ? C'est votre droit.
    Pour ma part, je vais essayer de rappeler les événements qui m'ont marqué depuis la première fois que j'ai voté, en 1981, pour Mitterrand d'ailleurs.
    Ce début des années 80 marque le système éducatif profondément par 2 idées qui vont le transformer:
    - 80% d'une classe d'âge doit "avoir" le bac
    - L'ouverture de l'école sur la vie, concept fumeux véhiculé à l'époque par le parti communiste, apparemment mis en pratique (sans être cité nommément) par la chaîne hiérarchique du ministère de l'éducation nationale.

    L'idée des "80% au bac", très intéressante, très généreuse, est incomplète: elle ne précise pas que les élèves doivent s'élever au niveau d'un examen débouchant sur les études supérieures. Pourquoi? Parce que c'est évident ?
    Pas du tout, en omettant cette précision, le système est entré dans l'ère de la gestion des résultats, comme pour n'importe quelle entreprise avec son bilan.
    Le but n'est plus de valider un niveau de connaissances, mais d'atteindre le chiffre d'une directive ministérielle.
    Depuis, la préoccupation des gouvernements n'est plus de s'assurer de l'élévation réelle du niveau de connaissances de la population, mais des résultats au bac. Avec à la clé des pressions sur les enseignants pour l'objectif soit atteint ?
    Delirium Tremens ?
    Alors petite question sous forme d'énoncé:
    Sachant qu'il y a aujourd'hui environ 75% d'une classe d'âge au niveau du bac, expliquer comment est-il possible qu'environ 15% de la même classe d'âge reste ILLETTREE selon une étude du ministère de la défense basée sur les performances aux "3 jours".
    Petite aide à la réflexion: Tout le monde se plaint du faible niveau d'orthographe et de grammaire des lauréats, même ma concierge.
    Exemple de réponse:
    Sachant qu'en 30 ans, un élève de terminale a perdu environ 850 heures de français du cours préparatoire à la terminale sur environ 2900 heures, il semble:
    a) tout à fait envisageable que l'illettrisme progresse
    b) rationnel que certaines personnes affirme que le niveau du bac chute.
    c) normal que pour atteindre 75%, les bacs pros soient comptabilisés par le ministère.

    Pression sur les enseignants ? Non, il n'y en a pas.
    Il faut que les professeurs améliorent les résultats aux examens (et pas seulement ceux du bac) quand il ne sont pas bons.
    Question qui n'a rien à voir: Qu'est-ce que la commission d'harmonisation ?
    Réponse: Il s'agit d'une réunion où les enseignants qui ont corrigé une matière du bac sont rassemblés sous l'autorité d'un chef des travaux, et quelquefois d'un inspecteur, où les notes sont harmonisées sur un ensemble d'établissements dans l'intérêt des élèves. Ainsi un correcteur ayant une moyenne de notes plus faible que la moyenne des autres correcteurs peut voir ses notes réévaluées jusqu'à 4 points sur la demande des professeurs du lycée concerné. Les correcteurs sont généralement toujours les mêmes d'une année sur l'autre, ce sont les professeurs du groupe de lycées corrigés.
    Tiens, en 2009 le ministre connaissait le pourcentage de réussite au bac AVANT que les épreuves aient eu lieu.

    L'atteinte de l'objectif des 80%¨n'est pas incompatible avec les économies budgétaires.
    Encore une affirmation gratuite ?
    Eh bien non, justement. Prenons, au hasard, la disparition des BEP et leur transformation en BAC PROS en l'an 2009.
    Voilà une mesure qui va permettre à tous les élèves précédemment susceptibles d'être orientés en BEP de l'être maintenant dans un cursus estampillé « BAC ».
    Pas mal, non? Voilà des milliers d'élèves qui vont avoir le niveau BAC, alors qu'encore l'année dernière 60% d'entre eux s'arrêtait au BEP.
    Voilà pour les statistiques.
    Maintenant, les économies budgétaires:
    Un élève qui suivait le cursus BEP puis BAC PRO passait 2+2= 4 ans en lycée professionnel.
    Avec le BAC PRO, il y reste 3 ans. A priori, on économise un an d'enseignement.
    Oui mais pour les élèves qui réussissent leur BAC PRO seulement, car eux devront apprendre en 3 ans ce qu'il apprenaient en 4 ans. Pour les autres, il resteront un an de plus au lycée.
    Bah alors, il n'y a pas d'économies, ces gestionnaires sont mauvais !. Eh non, ils sont très bons.
    Car les économies réelles se font:
    a) sur le nombre de professeurs rémunérés.
    b) sur le nombre de locaux occupés par filière.
    Pour le point a) , pas de problèmes, le nombre de professeurs diminue mécaniquement de 25%, car il déterminé en fonction de la durée du cursus.
    Pour le point b), des classes pourront être récupérées pour la formation professionnelle que l'éducation sait faire pas cher (pour les entreprises, ce qui n'est obligatoirement un mal) et rentable (les locaux existent déjà). A l'occasion, lors de regroupements futurs d'établissements, on pourra en détruire certains et vendre les terrains. Ce qui est appelé réaliser son capital, en fait on vend le patrimoine, comme ce que propose un certain Fabius pour les réserves d'or de la banque de France: On vend une partie de l'or pour rembourser « la dette sociale », et puis comme on a moins d'or, on emprunte difficilement pour, par exemple, lancer des programmes de recherche ambitieux. Mais l'ancien premier ministre Fabius s'en soucie-t-il ?
    Revenons à nos élèves qui vont faire en 3ans ce qu'il faisaient, jusque maintenant, en 4.
    Eh bien, comme l'affirment nos inspecteurs, recteurs, ministres de droite et de gauche, ils sont « placés au centre du système éducatif » (lire la littérature de Jack Lang, Luc Ferry....) . Et puis tout de même, ils auront le niveau Bac.

    Il y a même un autre bénéfice pour nos gestionnaires. Un bénéfice politique. Beaucoup des élèves de Bac PRO vont rester un an de plus « à l'école » qu'avant, en BEP...
    DONC...Ils seront un an de moins au chômage. Et puis tant qu'ils sont à l'école, ils ne font pas de « bêtises » (enfin, cela dépend, quelque fois une prof est poignardée.... faut tout de même gérer le problème).
    Cher collègues vous allez donc participer un peu plus à la baisse du « chômage des jeunes ».
    Tiens, cela irait encore mieux si la scolarité était obligatoire jusqu'à 18 ans. Encore une idée généreuse.

    Et puis, il faut « ouvrir l'école sur le monde » (?); et pour cela arrêter d'enseigner des choses coupées de la VRAIE VIE, des choses qui ne servent à rien... Comme le Latin, le Grec qui, comme leur nom l'indique, sont des langues mortes.
    Tiens, Jean Jaurès, pour avoir son bac devait être capable de rédiger en Latin. Ma professeur de Français de 5ème (en 1975) refusait de nous apprendre le Latin parce que « nous ne connaissions pas le français). Elle avait sans doute raison: pourquoi surcharger l'esprit de ces enfants d'ouvriers, d'employés, de commerçants, de petit patrons, bref de la classe moyenne comme on dit maintenant (vous savez les sales privilégiés que les impôts n'oublient pas) avec des choses inutiles et qui risqueraient de leur donner le goût des études ! Et puis quel intérêt d'enseigner les sciences aux futurs hommes politiques, à l'ENA, ou dans les filières de gestion. Ils ne feront que gérer et administrer la société, notre société qui comme toutes les sociétés occidentales repose sur un système technique et scientifique de production des biens matériels ET immatériels.
    Alors, ouvrons l'école sur la vie en enseignant aux élèves des filières scientifiques des sciences et pas de l'histoire et de la géographie qui ne leur serviront à rien.
    Il faut que les études soient UTILES.
    Tiens, le nombre de BAC techniques est passé depuis 2005 d'une douzaine à 5 ou 6 et le nombre de classes ouvertes diminue d'année en année.
    Pourtant quoi de plus ouvert sur la vie (on pouvait travailler avec les bacs techniques des années 80), de plus UTILE ?
    Là encore, il faut avoir fait un peu d'histoire contemporaine (tiens, je croyais l'histoire inutile) et se souvenir que la création des Bacs techniques, BTS et DUT contemporaine des grands projets industriels des années 60. Vous direz que ce professeur est partial puisque c'est un candidat gaulliste aux élections régionales. Bon c'est vrai, je suis partial puisque gaulliste. Ceci dit, c'est un fait: l'explosion du besoin de techniciens, d'ingénieurs de chercheurs engendré par ces projets a profité aux enfants d'alors à travers les nouvelles formations et carrières de l'époque d'alors.
    Et c'est grâce à ces filières techniques que je suis moi-même professeur d'électrotechnique.
    L'électrotechnique, domaine souvent mal connu, ce n'est que:
    la production d'électricité avec les centrales électriques qu'elles soient hydrauliques, thermiques (du charbon au nucléaire), EOLIENNES ou SOLAIRES.
    La construction du matériel pour les centrales, les usines automatisées, des appareils domestiques;
    Les transports comme les trains électriques (SNCF, RATP, Alstom)
    La distribution d'énergie comme les lignes à haute tension, les transformateurs
    Les escaliers mécaniques, les ascenseurs, les portes de garage automatiques, les feux de circulation.
    La propulsion des bateaux modernes, les commandes électriques des airbus, du Rafale, etc ...
    Et puis la voiture ELECTRIQUE.
    Maintenant, imaginez la France sans l'électrotechnique et … vous voyez des troupeaux de mammouths, vous-mêmes avez froid et êtes vêtus d'une peau de bête... c'est normal.

    Et puis, pourquoi les classes d'électrotechnique ferment-elles ?

    Rappelons la raison majeure de leur ouverture: les PROJETS INDUSTRIELS AMBITIEUX.

    Y-en a-t-il en ce moment ? En quels termes les politiciens parlent-ils de l'avenir industriel de la France ? Je vous laisse répondre car vous connaissez les réponses ou plutôt la réponse:
    Le tourisme, les loisirs, la culture, l'artisanat, etc ….Mais RIEN sur la politique industrielle.

    Et c'est NORMAL, car la politique industrielle de la France N'EXISTE PLUS depuis le premier septennat de François Mitterand. Il l'a abolie.
    Les socialistes ont aussi abandonné les plans quinquennaux qui permettait à l'état d'intervenir dans l'économie et de fixer des objectifs à notre pays.
    La droite n'a rien rétabli, et M. Sarkosy ne fait que parler en ce domaine.

    Alors pourquoi tant de haine ?

    Réponse: Sans ces abandons, il aurait été impossible à la commission de Bruxelles d'imposer sa seule et unique politique économique: la concurrence libre et sans entrave. Sauf qu'elle accepte parfaitement le protectionnisme américain. C'est en quelque sorte un gendarme de l'Europe, dès qu'il est question de contrôler les délocalisation elle menace le gouvernement concerné de sanctions économiques. Elle va imposer des normes environnementales draconiennes à l'industrie européenne (à la grande joie des écologistes et sous leur pression) alors qu'il est interdit de taxer l'importation de produits chinois destructeurs d'environnement. Ce qui détruit l'environnement en Chine et pousse à la destruction en France des industries confrontées à une telle concurrence déloyale.

    Alors tant pis pour les milliers d'enfants français, une poignées de bureaucrates a décidé qu'ils ne travailleront pas dans l'industrie, ou pas en France, et ils ne consacreront pas leur carrière au développement de leur pays. Enthousiasmant, non?

    Sur BFM radio, les patrons sont inquiets de l'absentéisme grandissant de leurs salariés. Ceci n'a rien à voir, bien sûr.

    Alors l'enseignement technique dans tout cela, que devient-il ? Eh bien j'ai lu la réponse dans un rapport qui traînait dans une salle d'attente du rectorat de Paris. L'enseignement technique est voué à faire du « social », il doit permettre aux élèves en difficulté de « s'insérer » dans la société (pas dans le monde du travail). En gros, les professeurs deviendront une sorte d'éducateurs sociaux et il ne sera plus question d'enseigner, au sens communément admis.

    L'ouverture sur la vie est donc en voie d'être réalisée et l'objectif de 80% de bacheliers atteint. Jolis résultats pour le gouvernement Sarkosy. Les socialistes sont sûrement contents: la droite a terminé le boulot.

    Voilà, voilà....

    Que faire ? (comme disait Lénine)

    Eh bien, on l'a vu, l'état de l'éducation est lié à l'état de la société, ceci n'est une découverte que pour ceux qui ne connaissent pas suffisamment l'histoire (encore elle!). Cette dernière explique aussi sans doute que les GOUVERNEMENTS SUCCESSIFS orientent « l'école » vers de moins en moins de contenus, d'exigences, de connaissances en histoire, en français pour obtenir le baccalauréat.
    Comment, en effet, décider à la place d'un peuple instruit, qui connaisse son histoire, la formation et l'intérêt de son pays. Comment lui faire avaler la fable européenne, s'il sait que l'histoire européenne c'est celle de la création de ses nations qui la constitue et non pas la construction bureaucratique dont un des pères est Jean Monnet, ce technocrate vénéré par nos politiques actuels, alors qu'il n'était l'admirateur que des USA et son serviteur pendant les 2 guerres mondiales.
    Tiens, c'était aussi le plus tenace adversaire de De Gaulle.
    Tiens, encore un point d'histoire.

    Ceci dit, on peut DES MAINTENANT utiliser la clause de sauvegarde des accords de Schengen pour rétablir les frontières afin de pouvoir taxer les produits (chinois ou autres) qui font de la concurrence déloyale à l'industrie française en détruisant l'environnement de leur et en condamnant leurs travailleurs à des conditions de travail déplorables.
    C'est possible. Mais il faut une volonté politique: M. Sarkosy à vous de montrer si vous en êtes capable, car vos relations ne vous pas être contentes, ni les écologistes adorateurs de l'europe fédérale, ni l'extrême gauche allergique aux frontières qui défendent les travailleurs qu'elle prétend protéger. Oui, ce sera plus difficile que d'insulter un homme au salon de l'agriculture.
    Mais c'est POSSIBLE.
    On peut aussi rétablir les plans gouvernementaux pour impulser l'industrie, mais pour cela il faudra affronter l'europe de Bruxelles qui n'aiment pas les peuples libres.
    Mais c'est possible: Par exemple, un certain nombre d'écossais souhaitent retrouver leur indépendance perdue, car il y a du pétrole en mer du Nord et ils songent à en garder les bénéfices plutôt que de les céder à l'Angleterre. La commission de Bruxelles est bien embarrassée avec son projet d'Europe des régions calquée sur le modèle des Landers allemand. Quant à l'Angleterre, elle doit bien se dire qu' Europe ou pas, il faudra qu'elle règle le problème elle-même. Eh oui, messieurs les pan-européens, il ne fallait pas faire entrer l'Angleterre dans la CEE en 1972, mais c'est fait.
    Tiens, encore un point d'histoire dis donc. Etonnant, non ?

    Alors peut-on sauver l'enseignement de l'histoire ?

    Oui, et sauver les autres enseignements par la même occasion.

    Pour cela ?
    Réclamer plus d'heures de français, plus d'heures d'histoire, de géographie... Bref, plus d'heures de matières « inutiles », rétablir la possibilité d'apprendre le Latin et le Grec simultanément, arrêter la démagogique « ouverture sur la vie » qui envoie des élèves de première en classe de neige plutôt que de les préparer au baccalauréat de français. Mais peut-être que les exigences en français ont baissé avec 850 heures de moins ...
    Bref, placer les contenus et savoirs au centre du système éducatif pour vraiment mettre les élèves au centre du système (voir plus haut pour se convaincre du cynisme actuel).

    Ensuite, en finir avec les gadgets pédagogiques tels que la pédagogie par centre d'intérêt dans l'enseignement technique qui coûtent cher car il faut acheter, avec votre argent (celui du contribuable) des systèmes techniques tout faits, peu pédagogiques car fermés et peu représentatifs de la réalité car ils sont minuscules en comparaison des systèmes réels.
    Un véritable enseignement technique consisterait à les faire fabriquer par les élèves, plutôt que de les acheter. Cela ne coûterait pas plus cher et les élèves apprendraient à travailler (qualité recherchée par les patrons), ce qui est le but de l'enseignement technique.
    Ainsi, le rapport que j'ai lu dans la salle d'attente du rectorat (voir plus haut) serait caduque.
    Normal, le lycée technique se rapprocherait alors plus d'un atelier que d'un centre d'insertion.

    Enfin, arrêter de gérer les résultats du baccalauréat comme un bilan d'entreprise. Les 80% de réussite ne veulent rien dire en eux-même, ils ne rendent même pas compte de la rentabilité du système d'enseignement.
    La preuve ? Il y a quelques mois, le sujet d'actualité était que d'après une étude comparant les différents systèmes éducatifs, on s'aperçut que la qualité du système français baissait régulièrement depuis environ un quart de siècle. En gros, les élèves français en savent moins qu'il y a 20 ou 30 ans.
    Et les tenants du système éducatif actuel d'expliquer la première place de la Finlande: C'est normal, la Finlande n'a pas d'immigrés ! Comme quoi les immigrés sont toujours utiles à quelques uns...

    Bon, j'arrête là bien que, pour moi, le sujet ne soit pas épuisé. Mais 5 pages sur un forum d'internet, c'est déjà énorme.

    Pour finir, une brève présentation de ma personne: Je suis professeur d'électrotechnique, je suis candidat gaulliste sur la seule liste réellement gaulliste aux élections régionales qui se nomme Debout La République (DLR).
    Comme je vous l'ai dit, en 1981 j'ai voté Mitterand à 19 ans. Depuis, je me suis intéressé à l'histoire (encore elle!) de notre pays, au Latin (qui sert à rien) et j'ai suivi (comme j'ai pu) les politiques mises en oeuvre par les gouvernements et leur effets ainsi que les partis qui les soutenaient.
    Ainsi, j'ai découvert que le parti communiste, comme l'extrême gauche, n'ont aucun projet de société, et qu'il ne sont préoccupés que leur survie, c'est pourquoi ils finissent toujours par soutenir le PS.
    Que l'écologiste Alain Lipietz a fricoté avec les poseurs de bombes corses, que le non moins écologiste Noël Mammers explose en hurlant sur France-inter quand un auditeur lui demande quelle est la politique d'immigration qu'il propose, que leur coreligionnaire Denis Baupain de Paris propose de supprimer les allocations familiales à partir du 3ème enfant au motif que l'éducation d'un enfant occidental pollue plus que celle d'un enfant du reste du monde. Les écologistes ne sont pas très sympathiques finalement, peut-être n'aiment-ils pas les enfants occidentaux, donc les français dans leur ensemble ? Dangereuse finalement, la liste « europe écologie ».
    Bayrou et les centristes militent pour l'europe fédérale (modèle allemand), comme dirait José Bové quand je lui ai demandé ce qu'il proposait pour l'industrie électronique : »J'aime pas les gens qui recherche des modèles ». Génial, non ? Fallait poser une question intelligente !
    La droite de l'UMP ? Dégénérescence du RPR, lui-même n'avait que de moins en moins de rapport avec le gaullisme, l'UMP est convertie à l'Europe fédérale et sa politique se différencie du PS parce qu'il s'agit de privatisations de droite alors que le PS, lui privatise à gauche avec d'autres valeurs.
    Enfin, c'est que j'ai compris de ce couple pathétique qui organise l'alternance des personnes plutôt que l'alternance des politiques.

    Alors, il reste le gaullisme de DLR avec à sa tête Nicolas Dupont-Aignan, dissident de l'UMP créant un petit parti -DLR- et qui risque sa carrière politique.
    Finalement, le gaullisme c'est cela, on s'engage sur une certaine idée de la France, au risque de tout perdre.
    A ceux qui, peut-être, se sont dit que le discours de ce professeur est de gauche, je répondrais que les notions de gauche et de droite sont dépassées, seuls restent des sièges à gauche et d'autres à droite du président de l'assemblée nationale et une habitude de langage chez les français.
    La seule chose qui compte c'est de défendre la république française et partant l'intérêt des français dans leur ensemble (d'où l'aspect social du gaullisme) et non des intérêts particuliers de groupuscules, de communautés ou encore de groupes sociaux qui profitent de la crise économique, sociale, morale que traverse notre pays.

    Enfin, excusez-moi pour les éventuelles fautes de syntaxe et d'accord, je n'ai pas fait de Latin à l'école.

      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai - 3:40