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Un blouson et un brassard vert et noir, un talkie-walkie mais pas d’armes : les premiers EMS -pour "équipes mobiles de sécurité"- commencent à arriver sur le terrain. Les ministres de l'Education nationale Luc Chatel et de l'Intérieur Brice Hortefeux ont installé officiellement ces agents lundi au lycée Jean-Zay d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
La création des EMS avait été annoncée en avril dernier par Nicolas Sarkozy qui voulait alors "sanctuariser l’école". Leur mission est double : prévenir la violence en dénouant les tensions et intervenir en cas d’incidents dans un établissement à la demande du proviseur.
"Ce n'est pas la police qui rentre dans les établissements", a essayé de rassurer lundi Samia Boutih, une ancienne conseillère principale d'éducation qui fait partie de la première équipe créée :
Les agents recrutés pour l’occasion par le ministère de l’Education nationale ne sont pas de policiers. Il s’agit de professeurs, de psychologues, d’éducateurs sportifs ou encore d’anciens militaires. Moyenne d'âge : 27 ans. Environ 500 personnes devraient ainsi être recrutées d’ici la fin de l’année.
Le dispositif est testé depuis la fin du mois de septembre. A Aulnay-sous-Bois, une équipe est déjà intervenue à titre préventif dans un lycée où avaient eu lieu des bagarres. Ces mêmes agents ont aussi été appelés au lycée Jean-Moulin du Blanc-Mesnil, après l'agression de deux assistants d'éducation par une personne extérieure à l'établissement.
La création des EMS avait été annoncée en avril dernier par Nicolas Sarkozy qui voulait alors "sanctuariser l’école". Leur mission est double : prévenir la violence en dénouant les tensions et intervenir en cas d’incidents dans un établissement à la demande du proviseur.
"Ce n'est pas la police qui rentre dans les établissements", a essayé de rassurer lundi Samia Boutih, une ancienne conseillère principale d'éducation qui fait partie de la première équipe créée :
Les agents recrutés pour l’occasion par le ministère de l’Education nationale ne sont pas de policiers. Il s’agit de professeurs, de psychologues, d’éducateurs sportifs ou encore d’anciens militaires. Moyenne d'âge : 27 ans. Environ 500 personnes devraient ainsi être recrutées d’ici la fin de l’année.
Le dispositif est testé depuis la fin du mois de septembre. A Aulnay-sous-Bois, une équipe est déjà intervenue à titre préventif dans un lycée où avaient eu lieu des bagarres. Ces mêmes agents ont aussi été appelés au lycée Jean-Moulin du Blanc-Mesnil, après l'agression de deux assistants d'éducation par une personne extérieure à l'établissement.
Sources : http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Economie-et-Societe/Education/Les-equipes-mobiles-de-securite-arrivent-au-lycee/(gid)/246447
